Jean-Luc Herman

(Theux 1936 – Paris 2014)

Les œuvres de Jean-Luc Herman s’entendent comme des accents ponctuant un long cheminement, une quête de l’espace, de la transparence, de la lumière, de la couleur.

Herman expose pour la première fois à Paris en 1971 à la Galerie de Beaune. A cette époque, ses pastels évoquent discrètement des paysages, mais dès les années 1980, il ne cesse d’explorer les ressources du monochrome. Il utilise entre autres le pastel, la tempera, l’acrylique, le lavis (parfois marouflé sur toile), et l’encre.

Il expose à Paris, en Belgique, au Québec, à Washington, en Allemagne, en Suisse.

En 1985, il crée de grands panneaux, baignés d’une encre indélébile, sorte de bannières balisant la Tour du Roi René à Marseille, puis la Maison de la Culture à Namur en 2001.

Par ailleurs, en 1996 il entreprend l’édition d’un album réunissant 16 interventions en sérigraphie sur 16 poèmes (en persan, hébreu, éthiopien…).

L’œuvre de Jean-Luc Herman oscille entre deux pôles : sa sérénité est un appel à la méditation, l’intensité fulgurante de sa couleur est source d’énergie.